English version
Ali Bongo's recent visit to Port-Gentil has again
come to communicate to us the almost congenital need that the Bongos have to
trample on those they govern, combining the power of money with the power to
impose humiliations on people; reassured that they embody authority, order, law
and force; all the ingredients that make them feel like they have captured
power for times to come.
The irreverent need to flatten people has long
since taken precedence over decency and politeness; all this to celebrate a figure,
Ali Bongo. They had to line people up in the rain, when they could have made
them wait in the airport's lounge of honor. If these people had to line up
outside, given the torrential rain, they could have lined them up in a tent.
But no; these officials were lined up for hours, in the rain in Port-Gentil,
without any protection, in a torrential rain. The Bongo regime asked these
people to wait piously in the pouring rain for Ali Bongo, protected by an
umbrella, to give them the gift of a handshake; the coronation of a stealthy
and worthless hello!
No person who loves respect for his neighbors,
freedom, and is attached to the values of a peaceful living together, can
accept this behavior of the Ali Bongo regime.
A good leader must be flexible in his relations
with his governed; they must know how to make concessions when circumstances
require adjustments. When it rains, people waiting for the so-called leader
must be allowed to take shelter. It will not take anything away from this
leader. A statesman must project the image of a reasonable person. A leader
must absolutely refrain from falling into the one-upmanship of flattering their
lowest instincts by humiliating people. This attitude is not only politically
ineffective, ethically reprehensible, but it also represents a very bad example
for Gabonese who observe the regime that is supposed to govern them.
Version française
La visite récente d’Ali Bongo à Port-Gentil, est encore
venue nous communiquer le besoin presque congénital qu’ont les Bongo à piétiner
ceux qu’ils gouvernent, en conjuguant le pouvoir de l’argent au pouvoir d’imposer
aux gens des humiliations ; rassurés qu’ils sont d’incarner l’autorité, l’ordre,
la loi et la force ; tous les ingrédients qui leur donnent le sentiment d’avoir
capturé durablement le pouvoir.
L’irrévérencieux besoin d’aplatir les gens a depuis
longtemps pris le dessus sur la décence et la politesse ; tout ceci pour
célébrer une figure, Ali Bongo. Il faut aligner les gens sous la pluie, alors
que l’on aurait pu les faire attendre dans le salon d’honneur de l’aéroport. S’il
fallait que ces gens s’alignent à l’extérieur, vue la pluie diluvienne, on
aurait pu les aligner sous une tente. Mais non ; ces officiels ont été alignes
pendant des heures, sous la pluie à Port-Gentil, sans aucune protection, sous
une pluie torrentielle. Le régime Bongo a demandé aces gens d’attendre
pieusement sous une pluie battante, qu’Ali Bongo, lui protégé d’un parapluie,
leur fasse le cadeau d’une poignée de main ; le sacre d’un salut furtif et
sans valeur aucune !
Aucune personne éprise du respect de ses prochains,
de la liberté, et attachée aux valeurs d’un vivre ensemble apaisé, ne peut accepter
ce comportement du régime Ali Bongo.
Un bon leader doit être souple dans ses rapports
avec ses gouvernés ; il doit savoir faire des concessions quand les circonstances
demandent des ajustements. Quand il pleut, il faut permettre aux gens qui
attendent le soi-disant leader de s’abriter. Cela n’enlèvera rien à ce leader.
Un homme d’Etat doit projeter l’image de quelqu’un de raisonnable. Un dirigeant
doit absolument s’abstenir de verser dans la surenchère qui consiste à flatter ses
plus bas instincts en humiliant les gens. Cette attitude est non seulement
inefficace politiquement, condamnable éthiquement, mais elle représente
également un très mauvais exemple pour les Gabonais qui observent le régime qui
est sensé les gouverner.
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